Site d'origine du message: uneparjour Page d'origine du message: Destinataire: rédaction uneparjour et auteur de l'image Concerne la photographie: upj_elisegrandjean133 ![]() Cousin pensif.Autour de son cercueil, il y avait des lys, des roses et des rubans, pré-mâchés pour enterrements, moches et brillants comme du plastique. Mais au-dessus, quelqu'un avait déposé un bouquet de coquelicots, cosmos et fougères, avec quelques épis de blés et des feuilles de noisetier. C'est là que j'ai reconnu son parfum. A l'apéro qui suivait, je sursautais chaque fois qu'une main consolatrice se posait sur moi. J'avais envie de me défiler et de montrer les crocs, il faisait chaud, j'avais peu dormi et j'étais malade. Elle me manquait. Dans son jardin, à l'endroit où elle a décidé de nous quitter, des voisins avaient déposé des fleurs et des mots d'amour. La réalité commence à se frayer un chemin. |