Site d'origine du message: uneparjour Page d'origine du message: Destinataire: rédaction uneparjour et auteur de l'image Concerne la photographie: upj_elisegrandjean200 ![]() Jour de pluie - Minuit GuibollesHa, s'émouvoir enfin, se laisser transporter Bouchon sur l'eau qui dort, petit appas feutré Rêver à l'impossible, et puis se réveiller Entre les bras trop grands d'une réalité Dans les entremissures pouvoir se faufiler Tâter du goût des cendres, avaler la fumée Parler comme la poudre n'aura jamais parlé Puis se taire quand on a rien à rajouter Mais rire, rêver, plaire ou bien se balancer De nos feux, de tous nos artifices Jouer, tenir à distance tous les mots trop maquillés S'y perdre, s'y déchirer mais Danser,danser,danser Signer d'une main qui tremble un mot doux délavé Par l'absinthe et les larmes, mais toujours signer Rester debout lorsque tout porte à se coucher Toucher du doigt l'absurde et puis, lui rire au nez Être à la fois l'enfant, toujours émerveillé Et le vieux capitaine ayant tout traversé Être le rire du pauvre, qu'on voudrait voir pleurer Et le sanglot du riche que l'on a possédé Mais rire, rêver, plaire ou bien se balancer De nos feux, de tous nos artifices Jouer, tenir à distance tous les mots trop maquillés S'y perdre, s'y déchirer mais Danser, Danser, se laisser transporter, danser Porter comme un manteau la nuit noire étoilée Qu'une aube amie serait seule à déshabiller Et changer de pays sans rien à déclarer D'autre que j'aime, Autant que j'ai été aimé. |