Site d'origine du message: uneparjour Page d'origine du message: Destinataire: rédaction uneparjour et auteur de l'image Concerne la photographie: upj_humerose46 ![]() Encore un départLe soir tombait, je regardais la mâture et les voiles en attente d'un frémissement. Ainsi, accoudé au bastingage, le nez au ciel de nuit tombante, sifflotant à peine une rengaine, j'attendais moi aussi un frisson d'air en songeant à ma lointaine Patagonie et je compris définitivement que si je n'entendais rien à la physique des vents, que si le vent me demeurait étranger, je parlais néanmoins sa langue. Il constituait peut-être même ma véritable langue natale, celle-là que je me dois alors maintenant de réapprendre, sa rose comme grammaire et ses sautes comme lexique. |