Site d'origine du message: UneParJour - des photographes au quotidien Page d'origine du message: Destinataire: rédaction uneparjour et auteur de l'image Concerne la photographie: upj_jlclaude5398 INDIA 2024 -19- Un moment de repos avant de reprendre le chemin du Kora qui fait le tour du Lac du lotus à Rewalser, d'où Padmasambhava est parti au 7ème siècle pour évangéliser le Tibet.LA VIEILLESSE, QUE CES GENS-LÀ VEULENT IGNORER Un des fruits amers du gigantisme de nos villes, c'est la solitude, le rejet. On est beaucoup plus seul dans une grande cité que dans un nos petits villages. On se croisent dans les rues, par milliers parfois, sans se rencontrer une seule fois. L'emprise des smartphones sur nos comportements a encore accentué cette manie d'ignorer son prochain. On peut, si l'on vit sans famille, ce qui est le cas de beaucoup, être malade, mourir chez soi, sans que personne le sache. D'où un terrible anonymat dans la vie, dans la souffrance, dans la mort. La petite vieille, dans son petit « deux-pièces » d'un quartier parisien, genevois ou romain, est désespérément solitaire. Pratiquement pas de visites. Comme elle perd un peu la tête, ses voisins redoutent qu'elle n'ouvre par mégarde le robinet du gaz ou ne mette le feu. Ils souhaitent presque sa disparition. Dans ce grand merdier auquel aujourd'hui nous vivons, nos zombies de la politique et une partie de l'armature de la société cherchent à parquer les vieillards, sans penser qu'ils seront un jour les vieux de demain. Les personnes âgées passent entre elles la fin de leur existence, sans participation à l'animation quotidienne de ces mégalopolis.... Ah oui ! la seule fois que l'on pense à ces vieillards, c'est quand il y a une votation et derrière ce système, il y a et encore et toujours les politiciens, cette vermine qui bouffe notre humanité. Et puis y'a la toute vieille Qu'en finit pas de vibrer Et qu'on attend qu'elle crève Vu que c'est elle qui a l'oseille Et qu'on écoute même pas C'que ses pauv' mains racontent Jacques Brel |