Site d'origine du message: uneparjour Page d'origine du message: Destinataire: rédaction uneparjour et auteur de l'image Concerne la photographie: upj_jlclaude5764 ![]() 2 – Via Podiensis – Puy-en-Velay - 16/03/25 - “Seigneur, faites que le prix des oeufs en Amérique baissent, afin de permettre à sa population de faire des omelettes sans casser d'oeufs sur les têtes de Trump et de Musk”Même si l'esprit du Chemin n'a plus rien à voir avec l'esprit des pèlerins d'autrefois, il y a encore aujourd'hui un rituel auquel on ne peut pas échapper : celui de la crédencial, le passeport du pèlerin. Au Moyen Âge, le pèlerin qui voulait partir sur un Chemin de Compostelle devait demander à l'Eglise, aux seigneurs où aux tribunaux, une lettre de créance. Ainsi, le pèlerin pouvait passer sans encombre les contrôles qui jalonnaient à cette époque les différents chemins. Aujourd'hui la crédencial permet d'accéder aux gîtes réservés aux pèlerins (elle est obligatoire en Espagne et recommandé en France). Il faut faire tamponner la créanciale à chaque étape. En principe, comme je pars pour un périple de trois mois, et donc que le budget est très élevé, c'est bien d'avoir ce passeport-pèlerin afin de pouvoir être hébergé à moindre frais. La crédencial permet également d'obtenir la Compostela (certificat du pèlerinage) à votre arrivée à Saint-Jacques-de-Compostelle. Pour ma part, je pense qu'on ne parcours pas le Chemin pour un bout de papier. |