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Destinataire: rédaction uneparjour et auteur de l'image

Concerne la photographie: upj_jlclaude5842

6) L'AUTRE CHEMIN - Que les vaches pètent, ça ne me dérange pas, mais que vous répandez toutes ces saloperies dans vos champs de blé, de maïs, dans vos vignes ça c'est plutôt dérangeant. Rappelons qu'avec 40 000 tonnes de pesticides aspergés, peu ou prou chaque année dans les champs, la France est championne européenne.En traversant toutes ces zones rurales de la France, du Puy-en-Velay aux Pyrénées, j'en ai vu beaucoup de tracteurs répandre leur poison dans les champs cultivés et les vignes. C'est très préoccupant pour l'avenir de notre planète.

Les médecins de terrain sont très inquiets pour les personnes exposées aux pesticides et les liens qui sont maintenant établis par les professionnels avec certains cancers et certains troubles neurologiques tel que la maladie de Parkinson ; inquiets des liens qui sont retrouvés aussi chez les enfants dont les mères ont été exposées, inquiets car l'imprégnation de la population est générale... Mais la Coordination rurale de ces pauvres patelins à moitié abandonnés, vide de tous commerces et de bistros, de ces problèmes de santé elle s'en fout. Surtout, ne pas faire de réflexions désobligeantes à ces pauvres paysans, car ils sont très susceptibles.

En Espagne c'est encore pire, en Castilla y Leon, sur près de 200 km, c'est des champs de blé, de colza et autres cultures à perte de vue que j'ai traversé et là, c'est des défilés de gros tracteurs qui s'en vont gaiement asperger leurs champs de poison avant la récolte et la distribution de leurs produits dans toute l'Europe. Les assurances-maladies, les hôpitaux, les morgues ont un bel avenir devant eux.

Ceci dit, j'ai aimé le spectacle du vent dans ces immenses champs de blé ondulant qui ressemblaient aux vagues de l'océan.

En traversant la Castille, les pèlerins s'attendaient à affronter des plaines presque désertiques et arides. Mais surprise, tout était vert. On s'est rendu compte qu'en général, les photos que l'on voit dans les magazines où les livres sont prises après les récoltes, quand toutes les terres sont rasées et jaunes et que les pèlerins marchent sous des températures de 35° à 40°. Pour ces raisons, avant le départ, j'appréhendais ces 200 km dans ces plaines castillanes, mais à aucun moment je n'ai vraiment souffert de la chaleur, le ciel était souvent couvert. Le seul ennui, c'était de marcher sur une centaine de kilomètres sur des petits sentiers qui longeaient des routes goudronnées.


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