Site d'origine du message: uneparjour Page d'origine du message: Destinataire: rédaction uneparjour et auteur de l'image Concerne la photographie: upj_jlclaude5845 ![]() 9 ) L'AUTRE CHEMIN – Tout au long de mon parcours espagnol, les coquelicots ont égayé mon Chemin.L'essentiel du chemin de Saint-Jacques n'est pas Compostelle, c'est le chemin ! Et il y a autant de chemins qu'il y a de pèlerins qui ont Santiago de Compostela comme but final. Chaque personne à sa propre motivation. À Compostelle, la plupart des pèlerins pensent qu'ils sont arrivés. Ils vénèrent le tombeau de saint Jacques, touche le manteau de sa statue, demande pardon de leurs péchés et admirent les ors de la cathédrale. La crypte est le but de tout pèlerin, conformément au rite prescrit par le chapitre de la cathédrale. Ensuite ils assistent à la messe des pèlerins qui clôture en beauté leur chemin. Après la cérémonie, ils envahissent les bars à tapas et les restos de Santiago afin de terminer leur pèlerinage le ventre plein et des souvenirs qu'ils ont stocké par milliers dans leur smartphone qui viendront rejoindre les innombrables photos de familles et de voyages ultérieures. Un des célèbres et des plus importants symboles de la cathédrale c'est le Botafumeiro ou turibulum magnum connu dans le monde entier. Il s'agit d'un encensoir géant à usage liturgique, dans lequel on brûle de l'encens. Huit tiraboleiros le manœuvre en tirant sur des cordes et le font osciller en le montant à 20 mètres de haut dans la voûte en formant un arc de 65 m. Il passe ensuite à ras du sol à une vitesse de 60 km/h. en laissant derrière lui un fin sillage de fumée d'encens. Ce symbole est là pour écarter les présences malignes et pour libérer les négativités spirituelles. Dans la liturgie chrétienne catholique, l'encens est brûlé pour symboliser la prière et la vénération envers Dieu. En réalité, le Botafumeiro a eu une histoire séparée et son utilisation a changé au cours du temps. À l'origine il n'était pas à proprement dire un encensoir utilisé pendant les cérémonies, mais un grand récipient utilisé pour brûler l'encens et masquer les odeurs des pèlerins qui, de nuit, s'entassaient dans la cathédrale à la recherche d'un abri. De la transpiration des pieds et des aisselles on est passé à la vénération de Dieu, quel symbole ! Je n'ai pas assisté au balancement du Botafumeiro car il est utilisé à l'occasion des messes solennelles et de célébrations particulières. D'ailleurs je n'y aurais même pas assisté car je suis allergique à l'encens. |