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Destinataire: rédaction uneparjour et auteur de l'image

Concerne la photographie: upj_traunig794

Entre Sintra et Cascais - 18 heures 59Aujourd'hui, se bousculent les images. Quelle fiction pour quelle réalité ? Comment relier les bribes de l'histoire du temps qui passe pour en faire une mosaïque acceptable, mosaïque-pixel des contorsions vaines de l'éphémère ?

Belles rencontres, lesquelles choisir ?

L'une d'elle :

Dans le vaste parc de Quinta da Regaleira, un palais aux styles bâtards étourdissants, entre les statues d'Hermès, de Diane et de tout le cortège mythologique, trône un lion en bronze. Une petite fille escalade le monument, poussée aux fesses par sa mère et sa grand-mère. Elles peinent. Nous nous y mettons trois pour le bonheur de la grand-mère, qui, une fois photo faite, sort de son sac à main une brassée d'images incroyables : On y voit une jeune femme tenir dans ses bras un énorme chien renversé sur le dos auquel elle caresse vigoureusement la panse pendant qu'une lionne – la scène se passe dans l'embrassure d'une porte – se dresse et écrase avec ses pattes de devant la tête de la jeune femme qui rit aux éclats.

« Cette femme c'est moi ! En Angola, en 1939 ».

Portrait de la grand-mère et de cette tranche de vie en noir et blanc.

Plus loin, plus tard, belle image :

Plage. Cinq hommes bedonnant parfaitement répartis sur un rectangle imaginaire de 2 mètres sur trois, fixent un ballon suspendu en l'air. Jambes fléchies. Un peu sur leur gauche la mer se déchaine. Deux surfeurs attendent la vague. Un autre la chevauche. Une fillette tend le bras vers un ballon bleu blanc rouge, suspendu lui aussi face à elle. Avec une raquette, une femme court après une balle, hors cadre. Des dizaines de baigneurs en groupe, seuls, en couple se découpent sur l'écume, l'eau à mi-cuisse, fixent le large.



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