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Destinataire: rédaction uneparjour et auteur de l'image

Concerne la photographie: upj_catherineclaude1265

le pesto à eu raison de mon sommeil!« Les îles abandonnées sont comme toutes les îles des bateaux immobiles. Une façon d'être sur la mer sans être obligé de travailler ; un bateau que l'on ne commande pas, et qui permet d'être un navigateur paresseux. Mais celle-là n'ont ni capitaine ni habitants. Morceaux de roche ou de corail découverts par hasard, visitées parfois, rarement habités, souvent désertés.
Est-ce les hommes qui ne voulaient plus d'elles, ou elles qui ne veulent pas des hommes ? Je connais des îles qui ne veulent pas de nous, et ceux qui se sont obstinés l'ont souvent payé de leur vie » Olivier de Kersauson dans la Préface

Atlas des Îles abandonnées de Judith Schalansky chez Arthaud. « Dans une bourgade des contreforts vosgiens, un petit garçon de six ans est hanté par des rêves dans lesquels on lui enseigne une langue qui lui est totalement inconnue. Bientôt, le petit Marc Liblin la maîtrise couramment, et pas qu'en rêve, sans savoir d'où elle vient, ni si elle existe réellement.
C'est un enfant solitaire, très doué, curieux d'apprendre. Adolescent il se nourrit plus de livre que de pain. À l'âge de trente-trois ans, il mène une vie de reclus en Bretagne. Il attire l'attention de chercheurs de l'Université de Rennes qui entreprennent de décoder et de traduire la langue de ses rêves. Pendant deux ans, ils alimentent une énorme machine à calculer des sons étranges qu'il profère. En vain.
Un beau jour il, il leur vient à l'esprit de faire le tour des cafés du port et de demander aux matelots en escale à terre s'ils n'auraient pas entendu cette langue quelque part ; Marc Liblin se produit donc dans un café de Rennes et monologue devant un groupe de Tunisiens, quand intervient un homme accoudé au comptoir, un ancien de la marine qui déclare avoir entendu cet idiome sur une île reculée de Polynésie. Il connaît une dame d'un certain âge qui parle exactement comme ça, l'épouse divorcée d'un militaire qui habite maintenant une HLM de la banlieue.
La rencontre avec la dame polynésienne va changer la vie de Liblin : Mertuini Make ouvre la porte, il la salue dans la langue de ses rêves, et elle répond aussitôt dans le vieil idiome rapa de son pays.
Marc Liblin qui n'a encore jamais quitté l'Europe, épousera la seule femme qui le comprenne et ira s'installer avec elle, en 1983, sur l'île où l'on parle la langue de ses rêves. »

Le 26 mai 1998, Max Liblin est mort à l'âge de 50 ans à Rapa Iti.
Rapa Iti Îles australes (Polynésie française) 40 km2 / 482 habitants

A 1180 km de Tahiti
A 3620km de la Nouvelle-Zélande

Jacques Berthomeau


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