Site d'origine du message: UneParJour - des photographes au quotidien Page d'origine du message: Destinataire: rédaction uneparjour et auteur de l'image Concerne la photographie: upj_jlclaude4989 D'après l'oeuvre de : Eugène Delacroix (1796-1863) – La Liberté guidant le peuple – 1830« Paris compte alors quelque six cent mille habitants ; sur ce nombre, cent mille environ vivent dans des conditions de sous-développement inférieures même à l'indigence classique. L'artisan, quand il travaille – et les jours obligatoirement chômés ne manquent pas ; ces jours-là, il lui faut manger néanmoins et nourrir sa famille -, gagne en moyenne vingt sols par jour ; sa nourriture de base est le pain ; depuis 1750, le prix du pain s'est élevé lentement, inexorablement. En juillet 1789, la miche de quatre livres coûte quatorze sols ; quatorze sols sur vingt du total. Et le loyer ? Et les vêtements ? En conséquence, en 89, dans Paris comme dans toutes les grandes villes, une armée d'émeutiers tout naturellement disponibles. Extrait : Henri Guillemin SILENCE AU PAUVRES Ed. arléa 1989 |