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Destinataire: rédaction uneparjour et auteur de l'image

Concerne la photographie: upj_jlclaude5105

Les prémices de mes tomatesDans les temps préhistoriques, c'est-à-dire au sortir de la dernière guerre, la course à la tomate se pratiquait ainsi :

Dès janvier, les maraîchers les semaient sous couches. Puis les petits plants étaient repiqués à la cheville sous châssis. C'est en avril qu'ils les mettaient en pleine terre. Un coup d'arrosoir pour aider la reprise, et l'on enfonçait les piquets en acacia, d'un mètre de haut, pour y attacher les plants avec du raphia. Le tout de préférence à l'abri d'une haie de cyprès pour les protéger du mistral.

Certes, le mistral ne souffle guère en Bretagne. Mais en ce temps-là, aucune tomate précoce ne sortait du pays du chou-fleur. Ce sont les maraîchers du Comtat et du Roussillon qui menaient la course, toujours. Ils avaient le soleil, eux.

Leurs tomates venaient dès la deuxième de quinzaine de juin. Ils en inondaient la France. Ils savaient qu'« il fallait avoir fait ses sous avant le 14 juillet » Après cette date, elles commençaient à arriver à maturité dans les autres régions et les prix s'effondraient. La précocité leur rapportait gros. Pour eux, c'était l'époque bénie. Puis les serres sont arrivées. C'étaient les années 70. (à suivre)


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