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Destinataire: rédaction uneparjour et auteur de l'image

Concerne la photographie: upj_traunig359

Genève - 07 heures 58Article sur Monet dans le journal Libération de ce matin, lu sur la terrasse de Cartier à la rue Voltaire, mars s'est invité en juin, dis-je au serveur qui m'amène le café, et juillet en avril me répond-t-il. On n'a pas grand-chose d'autre à se dire. Passe un père et son fils, ils se tiennent par la main, tout juste, tellement l'un est grand et l'autre petit, suivis de la mère vingt pas derrière accompagnée de sa fille qui trottine joyeusement. Elle lui parle l'anglais avec un accent américain pâteux et ne peut s'empêcher, à ma hauteur de m'adresser un sourire, toc, un sourire à la mormon, un de ces sourires bouclier à l'américaine, héritage d'importation du puritanisme batave qui dit : reste à ta place, moi je reste à la mienne (c'est Dieu qui me l'a enseigné - aime ton prochain, etc..) et les vaches seront bien gardées. Je serre les dents, agacé. Elle doit se dire : ils sont cons ces Suisses, aussi froids que leurs glaciers qui rétrécissent. Je m'en fous, replonge dans l'article sur Monet, lis : « Mon atelier, c'est ceci… » dit Monet en montrant les collines, la seine, à un journaliste qui lui demandait pourquoi il n'avait jamais eu d'atelier. Un beuglement me redresse, devant moi un jeune couple affalé l'un sur l'autre accoste un homme qui pousse un vélo. « Vous saviez que je sortais avec un enculé de sa race, vous le saviez !?!? ». Un moineau alors s'empare de mon croissant, profitant de mon inattention, tire dessus comme un forcené, il est beaucoup trop grand pour lui, beaucoup trop lourd…Tsst ! Tsst ! et s'envole dans le ciel de ce jour si vaste avec une miette dans le bec…

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